Sarkhollande

Débarrassés de démagogie et de morbidité, les spectacles de cette série charrient des affects collectifs extrêmement puissants. Le but n’est ni de tendre des cibles et de servir de défouloir, ni de fédérer autour de figures fusionnelles. En rassemblant, Léo CohenPaperman cherche à quelque sorte l’essence d’un théâtre démocratique et populaire, un théâtre qui retrouve, dans sa diversité, tout ce qui constitue l’âme d’un peuple. Marianne 

Si cette saga présidentielle fait appel à la mémoire collective et a un rôle de catharsis, pas besoin pour autant d’avoir vécu sous les mandats de ces présidents pour en apprécier la teneur. En transposant ces personnages réels en personnage de théâtre, en leur donnant une humanité sans cacher la part de cynisme du monde politique, en mêlant l’exercice du pouvoir à la mentalité d’une époque, c’est toute une France électorale qui est ici racontée de manière à la fois profonde et cocasse. Le Monde 

La psychologie des successifs « souverains » chahutés par les principes de réalité et de plaisir est comiquement confrontée au ressenti des « vraies gens » . [...] Sans raccourcis idéologiques, la vérité émane du plateau consacré à l’éveil citoyen. Drôle et intelligent. Mieux : nécessaire. Challenges